En 2018, le Groupe Costa a transporté 3,2 millions de passagers à bord de ses navires (Costa Croisières, Costa Asia, AIDA). Mais au-delà de ça, ce sont, en Europe, 63 000 emplois en équivalant temps plein (ETP) générés ainsi qu’un impact économique de l’ordre de 12,6 milliards d’euros.
Ces chiffres sont issus d’une étude conduite par Deloitte & Touche, l’Université de Gênes et l’Université d’Hambourg. Le premier poste d’impact économique du groupe consiste en la construction navale. La construction des 7 navires du plan d’expansion du groupe, dont font partie les déjà inaugurés Costa Venezia et AIDAnova, génère en effet 4,5 millions d’euros et 20 000 emplois. 5 autres navires doivent encore être inaugurés d’ici 2023, le Costa Smeralda, le Costa Firenze, le Costa Toscana et deux nouveaux navires GNL pour AIDA.
Une influence forte en Italie
L’Italie et l’Allemagne sont les pays où l’impact de Costa est le plus ressenti. En Italie, plus particulièrement, ce sont 17 000 emplois de générés et 3.5 millions d’euros. La présence dans le domaine maritime du groupe est très forte. Le Groupe Costa est notamment actionnaire de terminaux de croisière dans 7 ports italiens tels que Civitavecchia (Rome), La Spezia, Venise ou encore Naples. Il a également investi dans la société Ecospray, qui fabriquent des scrubbers (permettant notamment de supprimer jusqu’à 98% des émissions d’oxyde d’azote selon les modèles). 3200 italiens sont directement employés par Costa et le groupe travaille avec 4700 fournisseurs et partenaires italiens (sur plus de 10 000 en Europe), afin de transporter ses passagers dans les 20 ports italiens dans lesquels Costa a fait escale en 2018.
Les passagers qui embarquent avec Costa ont également un impact positif sur l’économie des villes où les navires font halte. En moyenne, chacun d’eux dépense près de 75 euros dans chaque port européen.
“Les croisières apportent de la valeur et de la richesse aux villes et aux pays où elles opèrent, qui vont bien au-delà de la perception commune. Chaque euro dépensé par notre groupe, par nos clients ou par notre équipe a un effet multiplicateur, créant un cercle vertueux qui peut transformer de manière positive l’économie locale, en garantissant la continuité et en renforçant la stabilité économique.” a déclaré Neil Palomba, président de Costa Croisières.
L’étude indique également que l’impact direct de Costa (les dépenses engagées par la compagnie, l’équipage et les passagers) se monte à 38% de l’impact global de 12,6 milliards d’euros. Le ratio de se chiffre est de 36% pour l’impact indirect, qui inclut les dépenses des partenaires et fournisseurs du Groupe faites pour satisfaire la demande de Costa. Enfin, l’étude prend en compte les dépenses qui en découlent. Par un communiqué, la Carnival Corporation, maison mère du Groupe Costa, donne un exemple de ces dépenses. En font partie les bénéfices provenant du fait que les employés du groupe, des partenaires et des fournisseurs profitent de leur salaire pour faire tourner l’économie locale, en achetant pour eux-mêmes biens et services.