A quoi ressemble Renaissance depuis la fusion de CFC ?

INFORMATION

Article réalisé en collaboration commerciale avec CFC Croisières. Je n’ai pas d’obligation quant au contenu de cet article, mais la redécouverte du produit et la publication d’un article à ce sujet ont fait l’objet d’une rémunération.

Il y a un peu plus de deux ans, une nouvelle compagnie voyait le jour : CFC Croisières et son navire, Renaissance. A l’époque, j’étais parti à bord pour te faire découvrir ce nouveau produit dédié à la clientèle française et j’avais adoré !

Mais depuis, l’eau a coulé sous les ponts. Les actionnaires de CFC et d’Ambassador Cruise Line ont annoncé leur fusion. L’actionnaire d’Ambassador étant majoritaire, le groupe Ambassador a été créé, et possède les deux compagnies.

Alors, comment se changement se traduit-il à bord ? Comment Renaissance a-t-il évolué depuis 2023 ? Je te donne mes impressions dans cet article.

Une nOUVELLE IDENTITé

Avant de parler de ce qui change à bord dans l’expérience ou non, parlons de ce qui est le plus évident.

Déjà, l’identité d’Ambassador est visible dès le quai, avec cette cheminée violette aux couleurs d’Ambassador. Le logo CFC sur les flancs de Renaissance a été modifié pour le A emblématique de la compagnie britannique et le liseré rouge de la ligne de flottaison arbore désormais de nouvelles couleurs.

La signalétique Ambassador a également été adoptée à bord du navire. Les plans des ponts, les numéros de cabines portent désormais le A d’Ambassador, et sont en français et en anglais.

Mais alors pourquoi ce changement si CFC est toujours destiné au marché francophone ?

Une ouverture partielle à l’international et au fly-cruise

Sur le papier, Ambassador et CFC ont une vision en commun depuis le début : les no-fly cruises. Le principe ? Proposer à leurs clientèles des départs proche de chez elles, sans que prendre l’avion ne soit nécessaire. C’est pourquoi Ambassador propose huit ports d’embarquements au Royaume-Uni, et CFC en propose deux en France métropolitaine.

Mais cet hiver, le Groupe Ambassador propose désormais des fly-cruises aux Caraïbes. Et c’est là qu’intervient le plus gros bouleversement : ces croisières, à bord de Renaissance, sont proposées à la vente à la fois sur le marché de CFC, mais également sur celui d’Ambassador. Cela signifie que le navire va être, pendant cette saison, un mix entre les deux compagnies.

Dès le retour en Europe à la fin de la saison hivernale en revanche, CFC redevient la seule compagnie à commercialiser Renaissance.

Je ne sais pas exactement comment cela va se passer cet hiver du coup, ça sera tout nouveau. Mais comme après Renaissance revient sur son marché d’origine, je vais parler de ce que j’ai connu à bord en date du 27 septembre 2025.

Un navire quasi-identique, de nouveaux restaurants

Globalement, le produit reste fidèle à ce qu’il était.
L’expérience à bord conserve son côté francophone et convivial, avec un équipage francophone majoritaire et des animations en français.

Depuis ma dernière venue à bord, le Casino du navire a été retiré (et vu son taux d’utilisation, c’est normal) et a été remplacé par le grand salon Renaissance (salon Massalia dès cet hiver).

C’est ici que pas mal d’animations ont lieu, notamment en début de soirée, où l’équipe d’animation propose des quiz. D’autres lieux vont changer de nom dès cet hiver mais leur destination ne sera pas modifiée. En revanche, quelques restaurants ont évolué.

Le restaurant Louchébem (Terre et Mer) a été réduit en taille pour accueillir également le restaurant asiatique Lotus. Et du coup, le restaurant asiatique Saïgon, disponible à côté du buffet, a été retiré au profit du restaurant Kréole, proposant des spécialités, vous l’aurez deviné, créoles !

Ces trois restaurants, tout comme la Table du Chef, sont disponibles moyennant un supplément.

Du divertissement de grande qualité, qui devrait évoluer

Les spectacles étaient toujours les mêmes qu’en 2023. Je les trouve d’une très grande qualité alors j’étais content de les revoir.

Dans une volonté, certainement, d’uniformisation, le prestataire qui avait la charge de ces spectacles va être remplacé cet hiver par Peel, qui travaille déjà pour les deux premiers navires d’Ambassador. Cela signifie certainement que les spectacles vont changer. C’est logique aussi, dans le sens où ils n’auraient pas pu correspondre à la clientèle britannique d’Ambassador. Après la saison aux Caraïbes, Peel continuera à travailler à bord de Renaissance.

Un service toujours très bon

Le service à bord est plutôt constant sur ces deux dernières années et est toujours très bon. La sélection au buffet est excellente et les plats au restaurant toujours de haute qualité. Seul changement notable, le homard qui est désormais disponible à supplément tous les soirs.

Le service est toujours très rapide dans les bars et le personnel est toujours d’une sympathie hors-norme, que je n’ai pu constater que chez CFC. Que ce soit au restaurant principal le soir, où au Café les Explorateurs le matin, les serveurs avaient mémorisé ma commande de boisson dès le deuxième jour. Et c’était déjà le cas il y a deux ans. C’est loin d’être un détail selon moi. En réalité, ça prouve d’une véritable attention portée aux détails et à la considération des passagers. C’est d’autant plus appréciable que Renaissance tourne depuis des mois à plein régime et dépasse presque systématiquement les 1000 passagers à bord, ce qui n’était pas le cas il y a deux ans, de voir que cette considération existe toujours.

DES ITINéRAIRES PLUS VARIÉS QU’AUPARAVANT, une clientèle ultra-fidèle

CFC se définissait au départ comme la compagnie du voyage au long-cours. A part quelques mini-croisières, la quasi-totalité du catalogue consistait en des croisières de 15 jours.

Et aujourd’hui, ces croisières plaisent toujours autant et affichent des taux de remplissage records. La clientèle de ces itinéraires est très fidèle à CFC et il n’est pas rare de croiser à bord des passagers qui enchaînent deux ou trois croisières, ce qu’on appelle du back-to-back. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle si CFC veut proposer un itinéraire plusieurs fois, les deux dates seront éloignées dans le temps. Cela leur permet d’attirer aussi bien des personnes pour 15 jours, que de vendre des “packages” de 30 ou 45 jours, où seul le passage tous les 15 jours à Dunkerque ou Marseille va se répéter, mais pas le reste du circuit.

Puis, parce que tout le monde n’est pas disponible 15 jours, CFC propose aussi des croisières tournant aux alentours de la dizaine de jours et également des mini-croisières de moins d’une semaine, idéales pour découvrir le produit !

Mais ces mini-croisières ont un inconvénient. La force de CFC, c’est la convivialité entre les passagers. Comme le navire est petit, que la capacité n’est pas énorme et que l’écrasante majorité des passagers à bord est francophone, tout le monde finit par se constituer sa petite bande de copains à bord. On se rencontre entre nous, partage des taxis pour les escales, retrouve pour boire un verre ensemble dans la soirée. Ce qui est quand même plus compliqué pendant des mini-croisières que pendant 15 jours. Car pendant ces voyages, Renaissance et son âme deviennent une véritable deuxième maison pour tous les passagers.

CONCLUSION

Depuis deux ans, je lis avec attention ce qu’il se dit sur les groupes Facebook dédiés à CFC. Et il y avait à boire et à manger. Des gens déçus, décrivant un nivellement par le bas, et d’autres extrêmement satisfaits, qui ne veulent repartir en croisière qu’avec CFC. C’était donc très intéressant pour moi de remonter à bord pour me faire mon propre avis.

Y a-t-il eu des évolutions à bord depuis 2023 ? Oui.
S’agit-il de changements très importants ou rédhibitoires : Absolument pas à mon sens.

Chacun se fera son propre avis et placera ce qui est important pour lui, c’est une certitude. Mais le produit à bord de Renaissance reste très bon et le taux de remplissage du navire et la fidélité de nombreux passagers le prouve. Je reste quant à moi très satisfait et CFC reste une compagnie que je continuerai à conseiller autour de moi selon les envies de mes proches.

Il restera intéressant d’observer l’évolution de Renaissance après sa saison aux Caraïbes, notamment lorsqu’il reviendra en Europe, de nouveau dédié au marché francophone.

Retour en haut